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LE CHŒUR DES TÉNÈBRES

Le lac se referme, pose sa nuit comme un couvercle.

Seul trace un trait blanc

le cygne solitaire.

Au loin le viaduc glisse

rentre dans la montagne.

 

Rues désertées

fers forgés oublieux des passants

derniers rappels des enfants sages

la colline s’éteint

 s ‘étouffe doucement.

 

Seule la descente de la torpeur nocturne.

 

Soudain un hurlement

c’est le choeur des ténèbres

qui tourne autour des âmes

s’insinue dans les paroles    écarte les mâchoires

et plonge sa dague

jusqu’au cœur.

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