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Florence DAUDÉ
LE CHŒUR DES TÉNÈBRES
Le lac se referme, pose sa nuit comme un couvercle.
Seul trace un trait blanc
le cygne solitaire.
Au loin le viaduc glisse
rentre dans la montagne.
Rues désertées
fers forgés oublieux des passants
derniers rappels des enfants sages
la colline s’éteint
s ‘étouffe doucement.
Seule la descente de la torpeur nocturne.
Soudain un hurlement
c’est le choeur des ténèbres
qui tourne autour des âmes
s’insinue dans les paroles écarte les mâchoires
et plonge sa dague
jusqu’au cœur.
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