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LE FUGITIF DU RÊVE

 

 

La poésie serait le fugitif du rêve qui sourd à notre esprit au réveil, et irrigue de ses luminescences brèves notre  agonie à la nuit, notre éveil au monde dur.

La poésie serait le chatoiement fuyant de cette vérité noctambule qui au matin s’évapore, les rêves, cette eau recouvrant les galets, les humectant de son vernis, les révélant puis les laissant  redevenir surface sèche.

Ce moment où l’eau recouvre et découvre la pierre, par ses minuscules pores minérales la pénètrant, ce souffle de couleurs, éclats sur elle, c’est le mot du poème qui par sa fluidité dévoile un monde incréé.

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