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Le dédale est là

Lors de nuits,

les pensées mettent à terre 

attendre le jour qui les ferait me lever

tourner le corps sur lui-même sur elles-mêmes

sans les détourner le retourner,

 

le dédale est là, jusqu'au point de relâche,

inconnu, d'un coup sans raison ouvre

les vannes du sommeil.

Qui fait la loi interne du monologue noctambule ?

L'apaisement que cherche le corps sans ombre, ayant  lui même pour seule limite et pour autre.

Le soir les gestes, le soir, le côté où la respiration passe le mieux, toujours ,

à croire qu'il n'existe plus qu'une nuit,

séquencée jusqu' à la nuit dernière.

Plus l'avancée se fait,

la ténèbre joue, déplace, cavale, fond

mais elle maintient le visage au sol.

Lui permet parfois de se relever et juger

de la trace à faire.

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